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28 avr. 2009

Scoopéo* ferme ses portes. Quelles leçons? 1/2

Toujours triste de recevoir ce genre de nouvelles : scoopéo ferme ses portes !

J'ai reçu hier, comme l'ensemble des utilisateurs, un email de la part des créateurs :




Ce billet est l'occasion d'abord de les remercier et de les féliciter pour le travail effectué jusqu'ici. Ensuite, comme tout "échec" je pense qu'il sera possible d'en tirer des leçons utiles à qui souhaiterait tenter l'aventure d'entreprendre sur le Web.

Une telle analyse ne peut se faire à chaud. Aussi, je posterais prochainement un billet sur le sujet quand j'aurais rassemblé davantage d'éléments.

Si vous souhaitez ne pas le manquez vous pouvez :

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Pourquoi facebook ouvre ses Flux?



Et bien dans la ligné du billet précédent qui fournissait des éléments sur le succès de Twitter cette ouverture des flux chez Facebook renforce l'intérêt du concept de marché biface voire multiface...

En quel sens? Et bien Facebook, tout comme Twitter, ne cherche pas uniquement à conquérir les internautes (utilisateurs) : ce n'est que la pemière face de leur marché.
Sur l'autre face ils s'adressent, via leurs API, aux développeurs d'applications!

La gratuité semble le principal levier permettant aux gestionnaires de plateforme web de maximiser la présence d'utilisateurs sur la première face de leur marché.

Sur la seconde face, la concurrence est aujourd'hui à celui qui ouvrira un maximum l'accès aux contenus créés ou déposés sur la plateforme (par les internautes) pour s'assurer de la venue de développeurs d'applications...
Cette stratégie peut-être payante comme en témoigne le cas de VDM retracé sur Techcrunch.

Les plateformes se multipliant, les développeurs d'applications seront peut-être demain une denrée rare? Alors jusqu'où faudra t'il aller pour les séduire? leur fournir des SDK comme dans le domaine du Jeu vidéo?

On peut le parier car cette stratégie semblent avoir réussi à l'Iphone ( les développeurs aiment l'Iphone) qui fète son milliard d'applications téléchargées parmi les plus de 25 000 développées!

Mais pourquoi continuer à investir dans Twitter et Facebook alors qu'ils ne sont pas rentables?
L'imposition d'un standard vaut bien quelques milliards de dollars non ? oO
Il s'agit là d'un autre débat qu'on peut ouvrir dans les commentaire si vous le souhaitez!


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25 avr. 2009

Il peut encore être intéressant de parler de Twitter

On parle beaucoup de Twitter ces derniers temps et les commentaires sont de plus en plus critiques sur les blogs qui continuent "d'encenser" cette start-up.

Pourtant je pense qu'il y a des choses à dire.. et même des choses intéressantes à ce propos! Il est possible d'apprendre à partir des erreurs des autres mais il est également pertinent de réfléchir à ce qui peut faire le succès des autres!Certes, il ne suffit pas de dire "Twitter c'est bien" pour que cela devienne apprenant! Alors je me jette, je vais essayer d'écrire un article intéressant sur Twitter. Ma recette sera la suivante : cas réel + théorie = analyse argumentée.

J'essairais de lire le cas Twitter à travers le prisme de la théorie de Rogers sur l'adoption de l'innovation. Pour cela je vais m'appuyer sur l'article de Techcrunch : Twitter continue sa conquête du Monde et sur le billet d'un autre blog moins connu mais qui gagnerait à l'être strategies4innovation.wordpress.com et son billet : La diffusion d’une innovation (Un mashup en quelques sortes ^^ sauf que je cite mes sources et que j'ajoute mon grain de sel)
  • le constat (Techcrunch) :
"La marche vers les sommets de Twitter continue.... les chiffres de Mars : le nombre de visiteurs uniques dans le monde a connu une croissance de 95%, passant de 9,8 millions à 19,1 millions."

 
  • Des outils d'analyses théorique (stratégie4innovation)
Comme le présente très bien l'auteur du blog les travaux de Rogers sur l'innovation ont montré que l'adoption d'un produit innovant passe généralement par la séduction de différentes catégories de consommateurs:

- les innovants (ou les Geeks ^^ )

- les adoptants précoces ("les fashions, les In")

- la majorité précoce ("toi+moi+il+nous")

- la majorité tardive ("les newbiz") - les retardataires ("les old school")


Les fréquences cumulées de ces adoptions forment la fameuse courbe en S Tout ceci est bien illustré par son schéma :


Il ressort de cette théorie comme nous l'explique l'auteur de stratégie4innovation qu'une phase particulièrement critique dans la diffusion d'une innovation consiste de passer d'une adoption du produit par les adopteurs précoces (que j 'ai appelé les in' ou fashion) à l'adoption à "la majorité avancée" qui sont des individus plus pragmatiques et qui adoptent les produits ayant démontrés leur valeur objective.

Leur motivation n'est pas "l'innovation pour l'innovation" mais l'innovation pour améliorer les choses... C'est ici que se jouent l'imposition d'un standard et c'est cette phase qu'on appelle le "Chasm" ou gouffre car il s'agit bien d'un seuil particulièrement important à franchir et qui est loin d'être systématique!



Rogers à montrer que des facteurs endogènes à l'innovation (des caractéristiques liées au produit/service innovant lui même) mais également exogènes (liés à son environnement) pouvaient faciliter son adoption. Je ne m'attarderais pas sur les facteurs endogènes qui sont très bien expliqués dans le billet de strategie4innovation
et je ne les listerai même pas (je vous encourage donc à les les lire par vous même si vous êtes intéressés)

Concernant les facteurs exogènes, il cite :
-les externalités directes
-
les externalités indirectes

  • Tentative d'analyse du cas Twitter :
1) Il parait intéressant d'abord de se poser la question : où en est t'on dans l'adoption deTwitter?

Pour ma part je pense qu'on peut considérer que Twitter est entrain de passer le fameux Chasm! (en tout cas aux USA pour la France il me semble qu'on n'ait pas franchit le pas encore)

Les Geeks de la Silicon Valley l'ont de suite adopté puis il y a eu les adoptants précoces que sont les étudiants en marketing et communication, les professionnels branchés qui ont décidé de s'y mettre et même des stars !

Et maintenant commence à naitre un vrai intérêt objectif lié à l'utilisation du service Twitter autre que la simple nouveauté (outre le contenu qui est plus varié et plus intéressant les applications fleurissent)... Ainsi, bien aidé par Oprah la ménagère de - de 50 ans commence à l 'adopter!

On voit bien la croissance exponentielle des utilisateurs qui caractérise cette réalité et il n'est donc pas étonnant qu'on entende trop euh.. beaucoup parlé de Twitter

2) Quels sont les facteurs qui ont facilité l'adoption de Twitter? (Je me contenterais de parler des facteurs exogènes)

- Les externalités directs ou effets de réseau directs : Et bien oui, comme le téléphone ou comme MSN, Twitter bénéficie d'effet de réseaux :
L’utilité acquise par n inscrits sur Twitter sera plus grande pour le (n)ième utilisateur que pour le (n-1)ième » En effet qu'elle intérêt ai-je à être sur Twitter si je suis le seul à l'utiliser? qui seront mes followers ou de qui le serais-je?  

- Les externalités de réseau croisées : plus il y a d'utilisateurs sur une face de son marché plus les acteurs de l'autre face ont intérêt à être présents sur la plateforme. Il s'agit là d'effets moins connus, propres aux marchés bifaces.
A qui s'adresse Twitter? et bien à l'internaute pardis ! et bien oui mais pas seulement car Twitter s'adresse aussi aux développeurs via son API!

Twitter est en réalité une plateforme qui évolue sur un marché biface à la manière d'une console de jeux vidéo... Et oui et c'est peut-être là qu'est l'origine de son succès c'est d'avoir su attirer simultanément les 2 faces de son marché .

En effet il fallait convaincre les utilisateurs que Twitter avait une utilité mais aussi convaincre les développeurs que la plateforme attireraient beaucoup de monde et qu'ils avaient donc intérêt à développer des applications! Pour être concret, les effets de réseaux croisés sont : plus il y a d'utilisateurs qui adoptent Twitter et plus il y a de développeurs qui développeront des applications et inversement .

C'est donc ça le "secret" de la croissance exponentielle : cumuler effets de réseaux classiques et effets de réseaux croisés (c'est aussi le cas de Facebook, de VDM qui ont aussi des API à succès...)


3) Polémique : on a du monde sur Twitter et après?
Généralement pour trancher ce dilemme de l'oeuf et de la poule (et réussir à convaincre une première face du marché de monter à bord d'une plateforme) la solution retenue consiste à faire subventionner la face qui à la propension à payer la plus faible par l'autre face du marché qui est elle caractérisé par une élasticité prix plus faible (donc une propension à payer plus élevée).

C'est ce qui se passe sur Ebay par exemple ou seul l'acheteur paie... ou dans les boites de nuit où les garçons paient pour les filles...

Le problème avec Twitter c'est que personne n'a payé... ni l'utilisateur ni les développeurs... Alors comment parvenir à la rentabilité? La courbe d'adoption d'une innovation est souvent mis en parallèle avec la courbe du cycle de vie du produit ci-dessous :




Mais si Twitter ne met pas en place un Business Model efficace, à mesure que son audience va croitre ses coûts de fonctionnement vont eux aussi augmenter et sa rentabilité va encore chuter (pour ne pas dire que ses pertes vont s'accentuer)...

C'est pourquoi, je pense que les managers de sites webs doivent maitriser les concepts stratégiques clés que sont le Business Model et la théorie des marchés multifaces. (NB : je propose une formation sur ces thèmes). Se faisant ils comprendront que la gratuité peut-être un levier d'action, qui quand il est actionné, doit être le résultat d'un choix réfléchi s'inscrivant dans une stratégie beaucoup plus large que la simple idée : " quand on aura des utilistateurs on arrivera bien à rentabiliser ! "

Conclusion :

il ne s'agit pas ici d'une explication exhaustive du succès de Twitter mais je pense que ce cas permettait d'illustrer de façon simple la notion d'externalités de réseaux croisées et son importance pour les marchés bifaces que sont les plateformes Web. Par ailleurs, le réel succès serait d'arriver à rentabiliser ce service et pas seulement qu'il soit largement adopté!


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24 avr. 2009

Le Business Model face à la gratuité

Les théories néoclassiques ont très tôt démontré qu’en présence d’une concurrence pure et parfaite (CPP), le prix des outputs des entreprises bénéficiant d’économies d’échelle s’égaliserait au coût marginal de production si elles se livraient à une concurrence par les prix.
Autrement dit, à long terme, le profit d’entreprises rencontrant de telles situations serait nul (Bertrand, 1883).

Or le développement d’Internet, s’il n’a pas amené les conditions de CPP a proprement parlé, a fortement renforcé la concurrence.

Internet a considérablement réduit l’asymétrie d’information autrefois défavorable aux consommateurs, inversant même la tendance à en croire certains auteurs (Hagel, 1997).
Pierre Desmet (2000) met lui l’accent sur un autre facteur par lequel Internet rapproche les conditions du marché à celle de la CPP : la duplication à faible coût. Il tient le raisonnement suivant : « La nature immatérielle de l’offre de produits numériques rend très faible le coût variable associé à la production d’une unité, celui-ci est même négligeable en regard des coûts fixes. Pour les biens d’information (journaux en ligne, télécommunication, logiciel) le coût marginal tend même vers zéro ».

Il parvient alors à cette conclusion : « la tarification au coût marginal indique que le prix de la dernière unité vendue soit égal au coût supplémentaire engendré par sa production. Une application de ce principe crée donc la tendance à la gratuité des produits numériques ».

Si toutes les entreprises présentes sur Internet ne rencontrent pas de situations aussi radicales nombre d’entrepreneurs ayant imaginé un service nouveau et se trouvant en monopole temporaire ont négligé ce risque et voient leurs profits fondrent à mesure qu’arrivent de nouveaux entrants.


Il est donc devenu indispensable de réfléchir à des mesures permettant de couvrir les coûts fixes et d’assurer l’équilibre économique de ces entreprises car les entreprises, ou plus exactement leurs dirigeants, n’ont aucun intérêt à fournir un service s’ils n’en dégagent pas de profit.


Deux solutions sont alors envisageables :
  • développer de nouveaux modèles de revenus, Desmet (2000) préconisant lui de développer les recettes indirectes,
  • ou éviter la concurrence par les prix, ce qui suppose d’offrir une proposition de valeur différente de la concurrence (Kim & Mauborgne, 2005).

Or, ces deux éléments (modèle de revenu et proposition de valeur) sont des composantes du concept plus large, de Business Model (BM).

En effet, selon la définition synthétique de Voelpel et Al. (2004) « The term business model can be defined as the particular business concept (or way of doing business) as reflected by the business’s core value proposition for customers ; its configurated value network(s) to provide that value, consisting of own strategic capabilities as well as other (e.g. outsourced/allianced) value networks and capabilities to continually sustain and reinvent itself to satisfy the multiple objectives of its various stakeholders ».


Voilà pourquoi il parait capital de maitriser le concept de Business Model pour qui souhaite entreprendre sur Internet... et voilà pourquoi je propose une formation notamment sur ce concept stratégique clé.




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20 avr. 2009

Ajout de feedburner

Comme vous l'aurez remarqué j'ai ajouté un "discret" bouton feedburner à droite >>>

Bon c'est un peu ridicule d'avoir 0 inscrits au compteur mais bon il faut bien commencer un jour et j'espère que vous allez m'aider à changer ça...

Enfin c'est à moi d'écrire des trucs intéressants...

NB: pour ceux qui ne connaissent pas il s'agit de recevoir les nouveaux billets au moyen d'un flux RSS. Voici une vidéo qui explique ce qu'est un flux RSS.





Le cas échéant vous pouvez recevoir les infos sur votre boite email grâce à wikio...



10 avr. 2009

Pas de Business Model solide pas de chocolat? - youtube en danger?

Je citais hier facebook et twitter comme les stars du web qui n'ont pas encore trouvé leur business model et bien, j'oubliais Youtube !


Mais la réflexion sur la façon de valoriser la plateforme reine du partage de vidéo n'intervient-elle pas trop tard ?

Avec un déficit de 470millions de $ annuel ont peut à juste titre se poser la question ...


En effet même pour Google la pillule passe mal à en croire ce billet : youtube is doomed

Je persite et signe, le débat est ouvert quand faut-il penser le Businesse model d'un site web ? Lancer un site Web sans Business Model n'est-il pas la fausse bonne idée?

J'attends vos commentaires !



9 avr. 2009

Quand réfléchir au BM de son service? (billet débat n'hésitez pas à commenter)

"Il faut penser à faire un service qui intéresse des utilisateurs après tu trouveras forcément un Business Model" ....
Voilà en résumé la façon de penser de beaucoup (on me le soutenait aujourd'hui encore) et ce que semblent répéter GOOGLE bien souvent... personnellement je ne suis pas d'accord !



1) tout d'abord la proposition de valeur est une composante d'un Business Model

Donc concevoir un service qui réponde au besoin de l'utilisateur constitue déjà en soit une étape vers l'élaboration de son Business Model : la réflexion sur sa proposition de valeur

2) Tout le monde n'a pas la trésorie de Google... tout le monde ne fait pas de levée de fonds!

Si votre service est simplement un site de contenu alors normalement vos coûts seront relativement limités, encore que... mais si vous offrez des services plus élaborés il est bien possible que votre service vous coûte plus cher à mesure qu'il attire de nouveaux utilisateurs !
Alors si vous n'avez pas réfléchi à un moyen de couvrir ces coûts comment allez vous faire? Oui je sais "il y a Ad-sense" mais bon rare sont ceux qui en vivent ils faut bien l'avouer.


3) Votre modèle de revenu peut lui même influer sur l'adoption de votre service par les utilisateurs

Prenons le cas d'une discothèque : si je vends 4€ l'entrée pour les filles et 4 € l'entrée pour les garçons ou si je décide de vendre 8€ pour les garçons et d'offrir l'entrée aux filles la fréquentation e mon établissement va t-elle être la même? Si je laisse l'entrée gratuite mais que les consos sont 15% plus cher qu'ailleurs cela ne changera t'il rien sur la fréquentation de mon établissment non plus?

Le choix d'ebay de ne pas faire payer pour l'entrée sur la plateforme (contrairement aux traditionnelles petites annonces) mais de prendre une com' après la tansaction est-il sans effet sur la réussite du site?

4)La place dans le réseau de valeur que vous allez choisir va impacter la réussite de votre projet

Tout d'abord choisir les bons partenaires, décider du niveau d'interropérabilité de votre service avec des offres complémentaires va jouer sur l'adoption de votre service par les utilisateurs.

De plus la place que vous choisirez dans votre valeur va influencer durablement votre capacité à capter de la valeur.

Cela déterminera aussi quelles ressources stratégiques vous aurez besoin d'acquérir ou de conserver en interne (donc vos coûts fixes)...


J'aimerais avoir votre avis car je pense que le sujet peut faire l'objet d'un débat intéressant !



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8 avr. 2009

Facebook et les autres sites communautaires peuvent etre rentables

Il y a de plus en plus de débats sur la possibilité de rentabiliser un site communautaire... Oui, pour moi Facebook peut être rentable tout en restant gratuit !


En effet, Facebook ou Twitter les "2 sites communautaires stars" actuelles du Web sont les symboles de la difficulté à élaborer un modèle économique assurant la gratuité ! En effet, bien qu'ayant des millions d'utilisateurs leur CA n'arrive pas à décoller...


Témoin cet article du Journal le monde intitulé : Un modèle économique encore virtuel La journaliste se contente de rapporter les faits mais n'envisage aucune piste de solution... dommage entre son titre et le dernier paragraphe de l'article elle avait de quoi faire une suggestion intéressante !


Je m'explique "le modèle économique virtuel" et bien voilà une piste en soit de valorisation pour un site communautaire ! En effet pourquoi penser que le seul moyen de valoriser ces sites est la publicité? Pourquoi ne penser qu'à faire la promotion de produits/services vendus par d'autres en dehors de la plateforme? Concrètement, la vente de biens virtuels (produit ou service) constituent à mon avis une piste intéressante pour les sites communautaires...


D'ailleurs Cyril Zimmermann l'a bien compris, et sur Fotolog la vente de biens virtuels représentent déjà 1/3 du CA... Rien de surprenant car Cyril Zimmermann est PDG de Hi-média comme le dit la journaliste qui précise qu'il s'agit d'une agence de conseils.. Pour ma part je pense qu'il faut surtout se rappeler qu'Hi-media est spécialiste du micro-paiement via allo pass notamment... et c'est bien là que c'est intéressant, car en produisant à la fois le bien virtuel et le moyen de paiement Fotolog peut capter l'essentiel de la valeur!!!

On peut dès lors se poser la question, qu'attend Facebook pour proposer, voire imposer un module de micro-paiement maison à intégrer dans ses applications? En effet, de nombreuses applications comme Guerre des Gangs vendent déjà des biens virtuels et ont recours à des solutions de micro-paiement tiers...


 

Enfin voici un exemple qui, je pense, illustre l'intérêt du concept de réseau de valeur et l'importance de ne pas confondre modèle de revenu et modèle économique (Business Model).

En effet chaque composante du Business Model a son importance : même si ces composantes (que j'ai précédemment présentées dans la définition d'un business model) sont interconnectées, se focaliser sur chacune d'elles indépendamment permet de faciliter la réflexion du manager souhaitant élaborer sa stratégie... il ne s'agit ici que la bonne vienne logique cartésienne...


En l'espèce la place qu'a choisit d'occuper Facebook dans son réseau de valeur lui permet de créer beaucoup de valeurs pour ses utilisateurs mais ne lui permet pas d'en capter une part significative. Ce phénomène est qualifié de migration de valeur.


Conclusion ?


La réflexion sur le Business Model d'une entreprise doit inclure de façon systématique une réflexion sur les frontières de son activité afin de déterminer la place qu'elle doit occuper dans son réseau de valeur. Pour info, je propose une offre conseil ou formation aux entreprises ou grandes écoles / universités sur des concepts stratégiques clés ; si cela vous intéresse consulter l'offre formation


NB : j'entend par bien virtuel pas uniquement les objets virtuels mais aussi des produits services plus élaborés!






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